Les opossums construisent leurs nids dans les arbres et, bien qu’ils ne soient pas susceptibles de provoquer une chute à lamanière des guêpes, ils peuvent représenter un danger en cas de morsure en raison des maladies qu’ils pourraient transmettre. Connus pour être porteurs de la leptospirose, de la tuberculose, de la coccidiose, du typhus et de la tularémie, entre autres maladies, ils peuvent constituer une menace sérieuse pour la santé lorsqu’ils envahissent les environnements urbains. LES OPOSSUMS Les champignons présents dans les arbres ne représentent pas seulement un danger pour les grimpeurs qui peuvent tomber sur une branche en proie à la pourriture, mais aussi pour les animaux qui y vivent. Si certains champignons peuvent être faciles à repérer, comme ceux qui poussent à la surface d’un arbre, d’autres peuvent se développer de façon souterraine. Les signes indiquant la présence d’un champignon dépendent de l’espèce. La plupart se traduisent par un éclaircissement et une décoloration ou un flétrissement des feuilles. Les champignons des arbres sont difficiles à guérir, mais peuvent être traités. Ici encore, la prévention est cruciale : s’assurer que le sol est bien drainé, favoriser la bonne santé générale de l’arbre par un entretien adéquat, aérer l’espace autour des racines dans les zones très fréquentées, changer d’outils de jardinage entre chaque plante, ratisser et enlever les feuilles tombées au sol et utiliser des fongicides préventifs font partie des bonnes pratiques de gestion forestière. LES CHAMPIGNONS DES ARBRES Malgré leur allure certes mignonne, certains animaux sont en réalité considérés comme nuisibles et doivent être connus, car ils peuvent causer des dégâts considérables dans les forêts. Bien que leurs habitats méritent d’être préservés, ils ne sont pas toujours aussi menacés qu’on pourrait le croire. Certaines espèces de cerfs et d’écureuils gris ont même un impact significatif sur la régénération des forêts, leur activité pouvant en empêcher la croissance naturelle. En Amérique du Nord et maintenant en Europe, les ratons laveurs s’attaquent aux œufs, aux oisillons et aux oiseaux adultes, et leur impact est considérable, en particulier dans les zones marécageuses. Les rongeurs tels que les tamias (les fameux chipmunks, en anglais) peuvent également affecter l’écosystème et constituent un danger pour les oiseaux. Les cerfs muntjac (aussi appelés muntjac de Reeves) sont responsables d’une grande partie de la destruction des forêts et sont une autre espèce à surveiller lors de l’élaboration d’un environnement forestier. Introduite en Croatie au début du XXe siècle, la petite mangouste indienne (aussi appelée mangouste de Java) a depuis participé à la réduction de la biodiversité en se nourrissant de diverses populations d’oiseaux. Si on la laissait se propager davantage, cette espèce causerait des dégâts dans toute l’Europe. Lourdes de conséquences, les attaques de corbeaux ciblent également des essences d’arbres bénéfiques à tout l’écosystème forestier. LES ANIMAUX VIVANT DANS LES ARBRES CONSIDÉRÉS COMME NUISIBLES Crédit photo : Gouvernement du QUEBEC Crédit photo : Henk MONSTER 49 H I VER 2024 13
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