Arboristes Mag - Numéro 13

ESPÈCES PROTÉGÉES AU NIVEAU MONDIAL Dans cette section, nous examinons de plus près les espèces protégées au Royaume-Uni, en Europe, aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Canada, où la politique environnementale et l’équilibre des écosystèmes diffèrent largement, mais où s’appliquent certaines réglementations universelles signées par de nombreux pays. Les arboristes du Royaume-Uni, d’Irlande et, dans une certaine mesure, de Nouvelle-Zélande ont le luxe de ne pas être trop préoccupés par les serpents dangereux, les grands mammifères à dents ou à griffes ou les insectes piqueurs ou mordeurs, mais en Asie du Sud, en Amérique du Nord, en Australie, en Afrique et dans certaines parties de l’Europe, certaines espèces peuvent s’avérer mortelles et obligent ainsi à la plus grande prudence. Cela étant, cet article aborde surtout le danger que l’homme représente pour ces espèces. CANADA Les arbres en voie de disparition sont protégés par la loi fédérale sur les espèces en péril (LEP) et toute législation complémentaire implémentée au niveau des provinces. En général, il est interdit de démonter les espèces menacées, et des experts en sylviculture peuvent être consultés pour identifier les essences concernées. Les parcs nationaux canadiens constituent un réseau d’aires protégées qui représente toutes les différentes régions naturelles du pays. En 2004, le gouvernement canadien a élaboré une stratégie sur les espèces exotiques envahissantes qui vise à éviter les nouvelles invasions, à les détecter lorsqu’elles n’ont pu être évitées, puis à réagir rapidement pour encadrer les invasions et éviter qu’elles ne se reproduisent. Au Canada, parmi les animaux dits « nuisibles » figurent les fourmis, les pucerons, les chauves-souris, les punaises de lit, les tiques et de nombreuses autres espèces. Les pigeons et les guêpes sont également considérés comme nuisibles. La spongieuse, une chenille aussi appelée « bombyx disparate » sous sa forme de papillon, menace actuellement les forêts canadiennes. De la salamandre sombre des montagnes au blaireau d’Amérique, une base de données répertoriant les espèces menacées est disponible sur le site web du gouvernement canadien. La loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs est à l’origine de la réglementation actuelle en matière de protection des oiseaux. Le Canada a également mis en place divers programmes de dons écologiques pour inciter la population à soutenir des causes jugées importantes à l’échelle nationale, telles que la conservation des ours polaires. Une carte de la couverture forestière représentant les zones de présence des populations indigènes a été créée dans le but de protéger ces superficies des futures exploitations potentielles de pétrole et de gaz. Crédit photo : KCMATT | Dreamstime.com 50 Mag

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