Arboristes Mag - Numéro 13

Les Ancrages FOCUS TECH' L’allongement (élasticité) de la corde joue-t-il un rôle important sur l’effort exercé aux points d’ancrages ? • Pour des cordes semi-statiques ou « Dyneema », dans des conditions normales d’utilisation (sans chute, ni choc), l’allongement de la corde n’a que très peu d’impact sur les efforts exercés aux points d’ancrages (haut/bas/ grimpeur). Ce résultat est valable quel que soit le mode d’ancrage choisi (verrouillage en haut ou en bas). • Sur cordage « Dyneema », l’effort sur le point d’ancrage est légèrement supérieur par rapport à une corde semi-statique en usage normal. • L’effort au point d’ancrage augmente très vite dès lors qu’il y a une surcharge dynamique, chute ou choc, même de faible intensité. Les cordes de type « Dyneema » ont un allongement très faible donc une capacité d’absorption également très faible. • En cas de choc, il n’y a presque pas d’absorption dans le système. C’est le grimpeur qui absorbe le choc, d’où un risque de blessure accrue bien réel. Quelles sont les réelles différences d’effort au niveau de l’ancrage haut entre un blocage de la corde au pied de l’arbre et un ancrage de la corde en haut (corde fixe) ? Lors du verrouillage en bas la répartition des efforts se fait de manière homogène (approximativement 2/3 en haut pour 1/3 en bas). L’effort au niveau de l’ancrage haut est de : 2,5 fois le poids du grimpeur avec une poulie à fort rendement, 1,6 fois le poids du grimpeur si il y a beaucoup de frottements dans le système. Dans le cas de verrouillage en haut (corde fixe), l’effort au niveau du grimpeur est égal à l’effort au niveau de l’ancrage. L’effort dans l’ancrage haut (R) est d’environ 1,6 fois le poids du grimpeur. EFFORT À L’ANCRAGE DU HAUT 26 Mag

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